Autonomisation financière et entrepreneuriat : AJDPE forme des jeunes femmes et filles PDI du Yatenga.

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Du 25 au 31 mars 2024, l’Association des jeunes pour le Développement et la Protection de l’Environnement (AJDPE)  a tenu une session de formation au profit de 25 femmes et filles déplacées internes du Yatenga. La cérémonie de clôture a été présidée par M. Brahima Ouédraogo, directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Yatenga qui avait à ses côtés les premiers responsables de l’AJDPE et des participantes toutes joyeuses.

Consciente que le développement humain durable passe par les activités génératrices de revenus des femmes, l’Association des Jeunes pour le Développement et la Protection de l’Environnement (AJDPE), n’a eu de cesse de tenir des formations relatives à la transformation et à l’entrepreneuriat. C’est dans la même veine qu’elle a initié cette session en vue de renforcer les capacités des femmes et des filles déplacées internes, elles qui sont exposées au fléau du chômage et du sous-emplois dans la région du Nord.

« Initier une formation au profit des femmes surtout celles déplacées internes est une action hautement qualitative. Cela renforce leur résilience et leur adaptation à la situation »

Le premier volet de la formation a concerné la fabrication des jus locaux tels que jus de ‘’toédo’’, bissap, tamarin. Joignant la théorie à la pratique, le formateur a livré avec brio ses compétences en la matière aux participantes qui n’en demandaient pas plus.

Pour bien assimiler ces connaissances, les incubées n’ont pas hésité à formuler des questions d’éclaircissement. Chacune a pris bonne note pour un meilleur réinvestissement.

Le second volet de l’incubation qui a porté sur les techniques de l’entrepreneuriat a aussi retenu l’attention de toutes les participantes. A l’issue de son exposé, les échanges entre le formateur et les participantes montrent à souhait que les principaux rouages de l’entrepreneuriat ont été maîtrisés.

«  A travers ces deux volets de la formation, beaucoup de connaissances qui nous échappaient sont désormais maîtrisées. Nous mettrons ces acquis en œuvre pour mieux profiter des retombées » soutient Ramata Ouédraogo, participante

Durant toute la semaine, les participantes, à l’image de Ramata Ouédraogo avouent avoir eu des connaissances théoriques et pratiques qui leur ouvriront les portes de l’auto emploi, gage d’un avenir radieux au Burkina Faso. « A travers ces deux volets de la formation, beaucoup de connaissances qui nous échappaient sont désormais maîtrisées. Nous mettrons ces acquis en œuvre pour mieux profiter des retombées », informe- t-elle. « Nous tenons à remercier les responsables de l’AJDPE qui ont pensé à nous en organisant cette formation », poursuit-elle.

 En tant que service technique, lorsque des opportunités se présenteront, nous n’hésiterons pas à accompagner ces femmes qui ont déjà les rudiments dans ces deux domaines », annonce le directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Yatenga, Brahima Ouédraogo .

Pour M. Brahima Ouédraogo, DP de la jeunesse et de l’emploi du Yatenga, président de la cérémonie de clôture, l’acte de l’AJDPE est à saluer à sa juste valeur. A l’entendre, « Initier une formation au profit des femmes surtout celles déplacées internes est une action hautement qualitative. Cela renforce leur résilience et leur adaptation à la situation ». « En tant que service technique, lorsque des opportunités se présenteront, nous n’hésiterons pas à accompagner ces femmes qui ont déjà les rudiments dans ces deux domaines », annonce-t-il.

M. Aboubakar Ouédraogo, président de l’AJDPE,

M. Aboubakar Ouédraogo, président de l’AJDPE, tout ému ne tarit pas d’éloges et de remerciements à l’endroit des partenaires qui ont accepté accompagner l’association dans l’organisation de cette activité. Selon ses dires, ce sont les structures comme l’Association Burkinabè de Fundraising et l’Association Développement Sans Frontière à travers le projet Giving for Change qui ont cru et soutenu la session de formation. M. Oédraogo reste convaincu qu’à travers ces soutiens, le développement endogène sera une réalité. Il n’a pas manqué d’exhorter les bénéficiaires à mettre en application les connaissances reçues en vue d’impacter positivement leur propre vie et la vie de leurs proches en ces temps de précarités. « Nous comptons multiplier des sessions de formations au profit d’autres personnes avec le soutien de bonnes volontés », conclut-il.  

Inamé k Norbert


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