Lutte   au Passoré : Vainqueur, Souleymane Zida repart avec une moto

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La première édition de la lutte traditionnelle au Passoré dénommée « Tournoi cohésion »   organisée par l’association pour la Promotion du Vivre Ensemble(ProVIE) s’est tenue du jeudi 11 mai au samedi 11 mai 2023 à l’espace de l’école Yako-mixte . L’édition était  placée sous le patronage de naba Guiguemdé, Dima de Yako, la présidence de Jean Yaméogo, président du comité national olympique et des sports Burkinabè, le co-parrainage de Maitre Titinga Fréderic PACERE,naba Panantigri de Manéga et  de Ecra serge, représentant Pierre Badiel,président de la fédération Burkinabè de lutte.

Trois catégories :-66 kg ,76 kg et la catégorie de 77 kg, en plus de l’open moto et l’open national se sont engagées pour la compétition.  Ce fut une compétition inter-commune, villages et province en équipe.

À la fin des combats, c’est Souleymane Zida du secteur 3 de Yako, qui s’est adjugé la première place, lui conférant le droit d’obtenir une moto SIRUS et une enveloppe d’argent, devant Jean Paul Ouedraogo du village Bouria . Le 1er, le 2ème et le 3ème de chaque catégorie ont également été primés. Au niveau  du  pool des opens nationaux, les samos ont écrasé tous sur leur passage avant de se voir accrocher par le vaillant, Souleymane Zida qui s’érige comme le champion du tournoi. 

En organisant ce tournoi, PROVIE selon son président, Abdoulaye Zida  prône la promotion de l’identité culturelle burkinabé et des valeurs traditionnelles. Pour lui, dans ce monde où l’universalité s’est  imposée, nul peuple ne peut s’affirmer  et briller sans magnifier ses valeurs   D’où le thème de cette édition « Lutte traditionnelle, facteur de cohésion sociale et vivacité de nos traditions ». Autant en Europe ou  dans  d’autres continents, le football et d’autres disciplines sportives sont devenues des industries qui rapportent et forgent l’image des nations qui y excellent, autant au Burkina on peut et on doit en faire de même pour faire de la lutte une activité sportive attractive.  « Tout comme la plante ne peut survivre en milieu étranger, aucun être humain ne peut prétendre s’épanouir en dehors de son substrat culturel » a martelé Léon Koama, le président du comité d’organisation de cette édition.

Patron de la cérémonie, président, co-parrains disent tous adhérer à ce retour aux sources prôné par PROVIE. Ils reconnaissent à l’unanimité que la valorisation des savoirs communautaires participe au renforcement de la cohésion sociale.

Au regard de la  forte de  adhésion de la population   à ce « tournoi cohésion » et du fort engouement suscité, les organisateurs disent se préparer pour une deuxième édition plus attrayante en 2024.

FASO NORD INFO


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